dimanche 1 décembre 2013

Climat délétère entretenu entre les commerçants --> plus d'impôts pour les Rocatins


À la lecture du compte rendu du conseil municipal du 27 mars 2013, les Rocatins ont eu connaissance de l’existence du jugement rendu le 7 mars 2013 par le tribunal administratif de Montpellier, qui a condamné la commune de Laroque des Albères à payer 4200 € à la société Franced. Comprenne qui pourra.

Grâce à l’article paru dans l’Indépendant du 19 nov. 2013, les Rocatins en ont appris davantage : la commune a été condamnée pour « détournement de pouvoir et rupture d’égalité devant les charges publiques », dans l’affaire du non octroi de la terrasse à Frank Tuband, le pizzaïolo ».

Le climat délétère entretenu entre les commerçants du village de Laroque des Albères en est donc à un nouvel épisode: La chronologie est instructive :

n         En septembre 2011 de gros travaux de terrassement sont effectués sur la zone commerciale excentrée de deux kilomètres, au vu et au su de tous, mais sans aucune autorisation affichée, et pour cause il s’agit une zone archéologique ;

n         En octobre 2011, pour un terrain situé à 100 mètres de ces terrassements, la Commission nationale (CNAC) a donné raison aux plaignants allant à l'encontre de la décision favorable de la Commission départementale (CDAC) des P-O. Le LIDL ne pourra donc pas être construit – pour l’instant - à l’emplacement du gardiennage de caravanes. Cf. L’Indépendant du 11 oct. 2011 ; à la demande de qui, ou suite à l'avis favorable de qui, la commission départementale avait-elle dit oui au LIDL ?

n         Le 8 décembre 2011, à la demande du maire le conseil municipal de Laroque vote l’instauration de redevances pour occupation du domaine public ;

n         En janvier 2012, la guerre éclate, pour des nuisances acoustiques, entre la boulangerie, voisine de la pizzeria, et le gîte situé à l’arrière (L’Indépendant des 21 et 25 janvier 2012).

Ainsi pendant que le climat dégénère soigneusement au village, on met de l’huile dans les rouages de la zone commerciale excentrée. Chacun fera son analyse.

Mais toute cette gestion calamiteuse n’est pas sans conséquence pour les habitants. Pour récupérer sa terrasse d’été, le pizzaïolo a fait constater par huissier toutes les occupations du domaine public sur la commune, tolérées par la municipalité. Plainte a été déposée. Le maire a alors demandé au conseil municipal du 8 déc. 2011 de voter un barème des droits d’occupation du domaine public. Ce que nous avons fait.

Il m’en a coûté personnellement 240 € pour l’échafaudage et 160 € pour la grue au titre des redevances d’occupation du domaine public lorsque j’ai refait la toiture de ma maison en novembre 2012. D’aucuns s’exclameront « Ja li està be ». Je suis heureux à l'idée que la lecture de cette phrase réjouisse mes amis de toujours.

Mais d’autres contribuables du vieux village (ceux qui n'ont pas de jardin devant la porte) ont reçu des avis d’imposition similaires et ont dû payer (je suppose). Comme si nous ne payions déjà pas assez d’impôts à la commune, à la communauté, à CG66, à la région et à l’État.


Nous avons encore la chance à Laroque de disposer de nombreux commerces, d’avoir une « vie de village ». Il est temps que cesse l’instrumentalisation, que chacun de nous mesure l’enjeu pour repartir sur de nouvelles bases de cohabitation.

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